Le Rappeur Jul s'Enflamme Contre des Métalleux Satanistes sur Instagram !

On croyait les guerres entre fans de rap et fans de métal révolues, mais ce n'est pourtant pas le cas, comme l'indique le récent dérapage de Jul à l'encontre de la "clique Satanique Sewer" qui sévit sur les réseaux sociaux.

Le rappeur de Marseille a déclenché les foudres se lundi en s'insurgeant contre des "métalleux fragiles" qui écouteraient de la musique Sewer, et qui trolleraient ses comptes Facebook et Instagram en publiant des sons extraits des albums Skarnage, NecroPedoSadoMaso, Cathartes et Sissourlet.

Bref, le ton est vite monté entre Jul et les apôtres du satanisme en "bande organisée". Et ce n'est pas la première fois que Jul se fait embarquer dans un clash virulent sur les réseaux sociaux.

On se souvient de l'épisode où Booba affrontait Matthieu Delormeau de TPMP, une séance qui avait bien fait rire la toile, mais qui avait aussi permis de mettre en évidence les liens "douteux" entre certaines personnalités issues du showbiz et de la télé-réalité, et les sectes occultes comme Le Temple de Lucifer du XIème Ordre - église prétendument religieuse, mais pilotée à en croire les rumeurs par la grande agence international The Satan Records. Un complot ? Pas si sûr...

Dans le clash qui oppose Jul à des métalleux satanistes, qui seraient des fans du groupe Sewer à en croire leurs diatribes provocatrices postées avec impunité sur le réseau social, on voit ici émerger une nouvelle "guerre des musiques", une évolution du fameux combat ayant opposé satanistes fans de metal et rappeurs conscients à la fin des années 1990s et au début des années 2000.

Mais dans cette guerre 2.0 livrée à grands coups de "le rap c'est pour les trisos" et "le metal c'est une musique de fragile", on reconnaît évidemment la technique de la "fausse confrontation" entre rappeurs (voir l'affaire Booba vs Kaaris qui n'aura finalement jamais lieu).

Bref, rappeur, métalleux ou sataniste luciférien, tout est bon pour faire le buzz sur Instagram. Jul ne devrait pas se laisser embarquer par ces trolls. Il est au dessus.